« On constate qu’il y a de moins en moins de joueurs-cadres dans nos clubs. Un joueur, même s’il possède les qualités requises pour être leader , ne peut pas s’imposer quand le minimum exigé n’est pas offert au groupe ! Les difficultés matérielles dans lesquelles se débattent les clubs en sont une cause essentielle . Un joueur-cadre est comme un grand frère pour ses coéquipiers , toujours près d’eux , à leur écoute. Il en est le capitaine. Il les rassure et les motive sur le terrain, dans les vestiaires . Il donne l’exemple par un comportement responsable , irréprochable à tous les points de vue : sacrifice , appartenance au club , sérieux, etc. Il est leur porte-parole quand il s’agit de défendre leurs intérêts. C’est quelqu’un qui doit avoir de l’expérience et le sens de la communication »
« Forte personnalité »
«Au CAB , j’ai beaucoup appris de l’ex-keeper cabiste Hassène Béjaoui qui a fait une carrière exemplaire . Ce fut aussi le cas de Chokri El Ouaer à l’ EST ou encore de Aymen Balbouli à l’ESS et en sélection pour ne citer que ceux-là. Ce sont , la plupart du temps, les gardiens de but qui jouent ce rôle. Ils ont, généralement, une forte personnalité, une denrée devenue rare aujourd’hui !
Quand l’ambiance de travail est favorable à l’épanouissement du groupe , le joueur-cadre peut maîtriser la situation mais quand elle n’est plus sereine, ça se gâte…»